Un article de la revue « RIPES » qui peut nous apporter des choses d’une part en ce qui concerne l’internationalisation de notre cursus, d’autre part pour la gestion des nos étudiants étrangers en difficulté par rapport aux méthodes d’enseignement que nous utilisons.
Le résumé : Dans une économie mondialisée, le métier d’ingénieur nécessite une ouverture aux phénomènes interculturels, tant dans leurs tâches de gestion de production que dans leurs relations professionnelles et commerciales internationales. Cet article a pour but de proposer quelques pistes pour former les compétences interculturelles nécessaires au sein des écoles d’ingénieurs. Nous commençons par analyser les liens entre culture et interculturalité. Nous montrons ainsi le rôle d’argument attribué aux traits culturels retenus dans une interaction langagière. Nous caractérisons ensuite des compétences interculturelles nécessaires aux ingénieurs, sensibles au contexte comme le veut la notion de compétence, en croisant les référentiels de formation habituels avec les réflexions du Conseil de l’Europe à ce sujet, et donc en en identifiant les ressources en termes de savoir-être, connaissances, savoir-comprendre, savoir apprendre et savoir s’engager. Ceci nous mène finalement à proposer deux méthodes de formation de ces compétences, qui tiennent compte à la fois des publics visés et des caractéristiques de la pédagogie universitaire : l’apprentissage par incidents critiques et par résolution de problèmes.